Bienvenue sur le blog

Conçu avec comme objectif de venir en aide de manière concrète au peuple palestinien, le blog se verra ajouter des liens vers des associations humanitaires qui oeuvrent en faveur du peuple palestinien et spécialement de l'enfance palestinienne et de l'éducation et de la culture. J'espère que vous prendrez plaisir à lire les poèmes et que vous en profiterez pour découvrir les nombreux projets menés. Je recherche des poèmes écrits en français en relation avec la Palestine.

jeudi 27 octobre 2016

Cœur hémorragique

Coeur hémorragique


Comme un vieux film, les images passent et repassent tous les jours 
Dans ma tête, mon corps est lourd et imprégné de douleurs.
Les victimes tombent successivement l'une après l’autre
Je ne sens même plus le parfum des fleurs.
Mes yeux desséchés et mon cœur fondu par la subjugation
Massacres, tueries, meurtres et encore humiliation  Le silence est plus atroce cette fois dans un monde qui ne respecte pas la loi 
Cela me rappelle d'une façon incessante   que je n'ai plus droit à la joie.
Un goût amer émane de mes mots certes mais que faire ?
Tout le monde ferme les yeux et on me demande de me taire ! 
J'ai enterré tant de mes proches et âmes innocentes que je ne peux compter.
Ne dites aucun mot et continuez comme d’habitude votre série préférée
On massacre mes enfants et on me dit, ne pleure pas.
On détruit ma maison et on me demande de garder la foi.
On te met réfugié dans une tente sous la tempête ; ne t'inquiète pas.
C'est une série d'incidents qui se répète mille fois 
Le malheur vécu dépasse ma capacité de m'exprimer.
Je n'ai plus de mots, je laisse mon cœur parler 
Il parle des terres qui sont draguées par le dragueur
Il parle angoisse , terreur , effroi , crainte et horreur.
Oh, mon cœur, reste calme et baisse ta voix 
Pour ne pas déranger nos présidents qui sont là pour ta joie 
Mille images et mille cadavres défilent devant moi sans fin
Je me suis assis, et j’ai mis ma tête entres les mains
Pour échapper de cette réalité qui manque de toute humanité 
Je n'ai plus qu'une seule envie, c'est de pouvoir dormir la nuit 
Qu’avez-vous fait pour me protéger et me débarrasser de la cruauté !
Vous m’aviez promis, vous faites bien les moqueries !
Tout en laissant couler mes larmes sur mes paupières.
J’ai mal au cœur pour les innocents qui sont dans les cimetières
Maintes fois, je me demande :
Sommes-nous sur cette terre uniquement pour souffrir ? 
Ou parce que nous résistons contre la violence, nous devons mourir ?
Est-ce que le fait que je sois palestinien menace votre existence ?
Hélas ! Le monde entier ferme ses yeux devant vos carnages
Et me demande sans scrupule de garder patience !
Encore me demande naïvement de dessiner le sourire sur le visage !
Au milieu et des balles perdues, de vacarme et des bombardements  Au milieu des cris des enfants orphelins et les bruits des canons, 
Au milieu de fusillade, des maisons détruites, des ruines 
Je crie à haute voix :vive la Palestine!
On plante des fleurs sur les ruines, les chagrins et les peurs
On garde le sourire pour combattre la douleur
On propage la joie malgré l’injustice dans cette vie 
Et le soleil de la liberté illuminera un jour nos visages meurtris à l’infini
Tel est notre rêve et tel nous vivons


Inass Abou Zayda (24/10/2016)

jeudi 20 octobre 2016

Pour les enfants de Palestine

"

POUR LES ENFANTS DE PALESTINE"

Les dessins sont utilisés pour extérioriser les souffrances des enfants palestiniens

Par Abdullah Rolle et Eitan Altman ici --->>: http://bit.ly/1I21TVL


samedi 8 octobre 2016

Palestine de Nass El Ghiwan


Sabra et Chatila par le groupe Nass El Ghiwane

Le massacre de Sabra et Chatila — deux camps de réfugiés palestiniens de Beyrouth-Ouest

a été perpétré du 16 au 18 septembre 1982 lors de la Guerre du Liban.
Les deux camps étaient encerclés par l'armée israélienne, qui y envoya une milice libanaise chrétienne, les phalangistes, afin d'en extraire des combattants palestiniens présumés présents. Selon les rapports, entre 700 et 3 000 civils palestiniens y furent massacrés,rapporte Wikipedia.
Le groupe marocain mythique, Nass el Ghiwane avait consacré une très belle chanson en mémoire des victimes.




mardi 4 octobre 2016

Des ombres suspendues

Lorsque le sang du pays se tait
L’enfant quitte son cadavre
Et le secoue
Pour le débarrasser de la poussière
Du chemin de l’école
Et des bonbons se trouvant dans les poches.
Il plante dans la hanche du fleuve
De maigres rendez-vous
Et des périphrases
Des trous desquelles
S’envolent les mères
Des ombres suspendues par Mona Al-Assi poétesse palestinienne

Une rose sèche



Une rose sèche
A laissé le mur du monde
Sans épaule
Pour que les yeux de la petite
S’agrandissent
Comme deux regrets noués
à un cerf-volant
Qui chaque fois que les vents de la perte
Lui soufflent dans le cœur
S’envole

Mona El-Assi (extrait de http://Masharif.com)




وردةٌ يابسةٌ
تركتْ جدارَ العالمِ
بلا كتفٍ
لتكبرَ عيونُ الصّغيرةِ
كحسْرتيْنِ
مربوطتيْنِ بطائرةٍ ورقيّةٍ
كلّما هبّتْ رياحُ الفقدِ
في قلبِها

طارتْ

Comment ne t’aimerais-je pas



Mona Al-Assi منى العاصي


Comment ne t’aimerais-je pas
Alors que tu corromps l’incendie
Avec ces forêts
Jusqu’au dernier brin
A la manière d’un noyé ?

Mona Al-Assi
poétesse palestinienne Lausanne – Suisse

كيفَ لا أحبُّكَ
وأنتَ ترشو الحريقَ
بكلِّ هذي الغاباتِ
حتّى آخرِ قشَّةٍ،
كغريقٍ ؟

منى العاصي – شاعرة فلسطينيّة – لوزان – سويسرا

extrait du site http://Masharif.com